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 "Echo" Une petite prose pour faire parler la peine

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Tryskell
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Tryskell


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MessageSujet: "Echo" Une petite prose pour faire parler la peine   "Echo" Une petite prose pour faire parler la peine I_icon_minitimeDim 26 Nov - 6:46

"Echo" Une petite prose pour faire parler la peine Yeux-15

ECHO



Il n'avait pas plus de seize ans, peut-être dix sept tout au plus. Il était beau comme un diable avec son sourire enjôleur, son regard aguicheur et ses gestes trop adultes. Il avait ces mots caressant mon âme, toutes ces douceurs qu'il savait manier, que lui seul savait dresser, il avait mon cœur entre ses mains, il perdait ma raison et je suppliais qu'il m'aide, qu'il cesse… qu'il continue.
Lorsque nous étions entre ces feuilles de nuit, douces et fraîches sur nos corps, lorsque nous passions de la douceur aux cris, il se faisait ange, il se faisait démon, il avait cette étincelle dans les yeux, blanc de neige, rouge de sang. Il me torturait, me cajolait, il me faisait pleurer, il était si fragile…

Il y avait même des jours où je le voyais dans le soleil, son sourire masquant toutes ses lumières, remplaçant l'astre diurne par son éclat éternel, mon ange… Son image de lui me regardant simplement me revient souvent, son âme débordait presque par ses yeux.

Mais il ne s'aimait pas, mon ange, il se détestait.

Il aimait se faire mal, se faire mal au point d'en pleurer, d'en souffrir… d'en mourir. Il aimait me voir le supplier de rester, il aimait me savoir près de lui alors que lui s'en allait. Il m'a tendu la main plus d'une fois, parfois pour que je l'aide, parfois pour qu'il m'entraîne. Souvent pour que je pleure.
Il ne s'aimait pas mon ange, il ne savait pas s'aimer, on ne lui avait jamais appris. Il me disait : « je ne suis pas comme les autres, n'est-ce pas ? » Alors nous étions deux, mais il ne le voyait pas. Sa douleur était mienne, sa douceur était vaine et parfois, je le détestais, il était détestable à s'user, se torturer, se promener si loin sans moi. Il m'interdisait de le suivre, il ne voulait pas que je voie à quoi ressemblait le monde qui l'attirait tant, il ne voulait pas que je voie à quoi ressemblait les berges du fleuve qu'il voulait traverser. Et pourtant je les ai vues, je les ai longées, une fois, alors que la passion m'avait fait le suivre pour une fois. Mais je ne l'y avais pas trouvé, sur ces berges, j'étais seul, et la beauté de l'endroit me parut affreuse, hideuse sans lui. Peut-être que je suis revenu uniquement pour échapper à cette solitude en ces lieux que je ne connaissais pas.
Puis un jour, il n'a plus ouvert les yeux… mon ange… Il était toujours chaud, sa peau était pâle mais son cœur dansait encore… un peu… Il se détestait, il ne pouvait plus supporter de se savoir si différent des autres, si semblable à ce que j'étais, ce que je suis. Mais il n'avait pas vu, il n'avait pas voulu voir. Mon amour pour lui était pourtant la seule chose que je savais faire vivre, j'avais longtemps voulu lui prouver par plus que des gestes et des paroles mais il me répondait toujours de ne rien lui offrir, qu'un jour, ça finirait par ne plus servir.

Et son cœur ne dansa plus. Je crois que les berges du fleuve avaient été plus attirantes de l'autre côté, il devait y avoir plus de lumière, plus de chaleur. Pour moi, les berges n'ont toujours pas changées, elles sont toujours aussi affreuses. Et si je traversais ?...



Source Tsuki no Kakyoku
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